[Je vous le dit tout de suite, ceci n'est pas un bilan : *c'est un récit*. Vous connaissez sans doute la chanson à ce stade, ne lisez pas forcément le truc d'un coup, et pensez à pick un snack. Un jour j'arrêterai de m'excuser systématiquement de la longueur absurde de mes articles, but the day is not today 🙃]
Dans ma tête, l'idée c'était que cette édition de Japan Expo vienne et s'en aille, et que je passe à autre chose assez vite juste après. Genre, me remettre à FFXIV. Ou terminer mon prochain article sur mon déménagement de Twitter. Je veux dire. Euh. Certes, Naoki Yoshida nous béni de sa présence sur le salon cette année pour quelques conférences, mais ça vaut pas forcément la peine de faire un article pour revenir dessus exhaustivement. Il y a déjà plein de gens qui s'occupent de rendre compte assidument des évènements liés à sa présence. Et à part ça, bah... euh... je ne m'attendais pas à avoir grand chose d'autre à raconter. Donc franchement, dans ma tête, après l'article hybride mélangeant le "bilan de mon année 2023" et le "bilan de Japan Expo 2023", il n'était pas réellement question pour moi de refaire un article bilan sur Japan Expo de sitôt.
Mais quand j'ai vu à seulement quelques jours de Japan Expo 2024 que Cygames y présenterai la démo du party game Umamusume Pretty Derby - PARTY DASH (à ne pas confondre avec le gacha game), euh... j'ai tout de suite su qu'un bilan allait être inévitable. Ne serai-ce que pour parler de la démo du jeu (ce que j'ai du coup déjà fait, dans un article dédié !)
L'effet que me fait la présence de Umamusume en France 🎉
Mais si ce n'était que ça.
Les jours qui ont suivi Japan Expo ont été assez busy de bien des manières, ce qui fait que je commence ce post assez tardivement. Mais avant ça, j'ai quand même pu faire un tour de mes souvenirs pour lister les sujets que j'ai envie d'aborder et qui méritent un petit debrief. Et, euh, for the love of stars, la liste est longue. There is a lot to unpack, et vous me connaissez par coeur : je vais m'étaler 1000 ans sur chaque détail. Ce post n'a aucune légitimité à s'appeler "bilan", car dans un bilan on a tendance à faire une synthèse globale, et moi au contraire je vais détailler inutilement 😌
Alors ne perdons pas de temps avec une introduction gigantesque qui -pour une fois- n'est pas nécessaire. Ce ne sera après tout qu'un retour sur la manière dont j'ai vécu le salon, sans réelles mentions d'aspects plus objectifs concernant les différents évènements du salon, la programmation, l'orga, la logistique ou que sais-je, et que vous pourrez trouver dans d'autres bilans. Comme par exemple celui d'Amo. Vous y trouverez aussi l'enquête la plus exhaustive sur la fameuse "affaire du caca", ce qui m'arrange bien car de toutes façons même en ayant autant d'éléments sur les évènements, mon cerveau n'arrive pas à réaliser que ce soit un truc réel qui est réellement arrivé dans la réalité.
Bref, le fer commence à refroidir pas mal, mais il peut encore être battu si je ne traine pas trop. Je ne sais pas combien de temps mes souvenirs vont rester frais, donc allons-y tout de suite. Ce sera -comme d'habitude- beaucoup de "Je" dans ce post, où je vais vous raconter comment Japan Expo 2024 est vite devenue une de mes éditions préférées (ne ratez pas le coche : à un moment il faudra que vous fassiez semblant d'être surpris !!). Si en 2023 j'avais vécu la "Japan Expo des premières fois", cette année le thème récurrent c'est vraiment mon absence de retenue.
Je pense que c'était la toute première fois depuis (peut-être) toujours où j'ai regretté la feu ouverture du salon mercredi après-midi comme en 2014, car j'ai pas pu faire tout ce que je voulais. Évidemment, si vous avez bien suivi le précédent post sur Japan Expo, vous avez certainement deviné ce dont il s'agit. C'est le grand retour du "tour des artistes™", où j'essaie d'arpenter *exhaustivement* les allées des différents espaces créateurs (pro et amateurs), afin de dénicher les perles rares et surtout des créations basées sur Umamusume.
Et cette année j'ai pas eu le temps de finir. Pourtant je m'y suis pris avec autant de rigueur et d'assiduité qu'en 2023. Il est vrai que j'ai été beaucoup plus occupé par d'autres activités (on y reviendra très vite), mais jusqu'aux derniers moments j'étais on track pour terminer à temps. Et puis dimanche soir à 17 heures stuff happened (on y reviendra), et la dernière heure et demi s'est envolée. Je n'ai aucun regret cela dit, car ces derniers moments ont été une des nombreuses raisons de ma si forte appréciation du salon 😌
J'avais mentionné récemment que j'envisageais de couper mon "bilan" de Japan Expo 2024 en 2 articles distincts : un pour whatever Umamusume-related, et un pour le reste du salon. N'allez pas croire qu'il y avait 1000 trucs en rapport avec Umamusume à Japan Expo 2024 ; cette séparation est nécessaire surtout car je m'étale à l'infini sur chaque minuscule élément. L'idée c'était de diviser en 2 pour rendre le reste du ""bilan"" digeste.... sauf qu'en réalité le problème n'était pas que je passais trop de temps à parler de "Umamusume", mais de "Umamusume Party Dash" spécifiquement.
L'idée du titre c'est que la démo était petite -not a lot-, mais j'en parle pendant 1000 ans -a lot to unpack-.
Si on s'est croisés sur Discord ou le Fediverse dernièrement, ça ne vous aura pas échappé : j'étais très hypé à l'idée d'enfin pouvoir jouer à la démo de Umamusume Party Dash ! Le jeu a été annoncé il y a un peu plus d'un an, et j'ai tout de suite été très intéressé. C'est un party game explosif dans l'univers Umamusume, tout en pixel art et avec de nombreuses umamusume emblématiques de la franchise ! Le jeu se veut être un festival jouable à 4, en local ou en ligne, autour de 4 mini-jeux où vraiment le facteur "fun" a justé mis à 11 sur 10. Il sort en France (en français !) sur Switch, PC et Playstation le 30 Août : eh oui, c'est quasiment demain. On regrettera grandement l'absence de cross-play (les joueurs PC ne peuvent jouer qu'avec les joueurs PC, idem pour les joueurs Switch et Playstation), et on ne sera pas surpris de ne pas avoir de version physique (importable via Play-Asia ou AmazonJP par exemple). Mais j'espère que cela ne vous empêche pas d'attendre le jeu avec enthousiasme. En tout cas, vraiment, je suis *si*hypé pour ce jeu.
C'est tout bête mais, tu me proposes un party game basé sur Umamusume, qui joue à fond le "fun", avec des chouettes sprites et animations en pixel art, traduit en français, qui sort sur Switch/PC/PlayStation, et que je vais pouvoir partager en y jouant avec des potes car il n'y a pas besoin de connaître quoi que ce soit à l'univers ?? J'achète en fait. Franchement, même si on ignore tout le côté "jeu qui peut agrandir la commu, etc" que j'accueille à bras ouverts... rien que le fait d'avoir un nouveau jeu basé sur Umamusume, et qui soit pas un fucking gacha game, ça m'emballe. Eh oui, ce n'est pas un secret, je suis burned out du gacha game JP. J'avais un objectif bien précis -gagner en PvP compétitif mensuel "A-Finals" avec Rice Shower-, je n'ai jamais réussi à l'atteindre malgré d'énormes efforts, et en tant que free-to-play dans un jeu très pay-to-win, eh bien plus le jeu avance, moins cet objectif est réalisable (il y a un "mais" gigantesque, mais qui irrelevant ici). J'ai laissé tomber et cessé d'y jouer depuis environ 6 mois, je m'en porte bien (franchement la société se porte mieux sans gacha games) ! Mais du coup : je ne joue pas à Umamusume. C'est pas tant que j'en ai "besoin", c'est pas une nécessité hein. Mais ça me faisait plaisir d'étendre dans le gacha game ce que l'anime a construit et qui m'a plu si profondément. Donc en l'absence du gacha game, je suis ravi qu'un autre jeu pointe le bout de son nez. Surtout qu'il a l'air bien barré !
Fast forward today ; Cygames était présent à Japan Expo 2024, et présentait entres autres choses une version démo de Party Dash ! Après y avoir joué à répétition j'ai ma foi FORT à dire sur cette toute petite démo, et vous pouvez compter sur moi pour vous en faire un retour, euh, *très exhaustif*. Accrochez-vous et n'oubliez pas d'aller chercher un snack, comme d'habitude : la petitesse de la démo ne vous permettra pas d'échapper à la cascade de mots qu'elle a induite 😌
[Ce post est un bordel sans nom, et franchement pas très intéressant car je raconte quite litteraly ma vie. Sous entendu, vastement plus que d'habitude, c'en est cringe parfois. 'fin bref, c'est vraiment ma vie, mon être, mes réflexions. Il s'est passé des choses en 2023, parfois c'est insignifiant et j'y accorde de l'importance, parfois l'inverse, et là je vide mon sac sans distinction (je passe évidemment plus de temps sur les trucs sans importance, comme pourquoi j'aime mes glowsticks (→ véridique)). Je soupçonne -au fond de moi- de ne pas envisager que ce post soit lu. Ptêtre qu'en réalité, depuis le début ce post est un bait pour confuser les IAs avec mon écriture si confusante. 'fin bref, on en est là : à bon entendeur, c'est un énième (?) de ces posts stupidement longs et dont vous ne tirerez mais alors strictement rien 😌]
Ce post est sponsorisé par *spécifiquement ce chorus de Jitter Doll*
Mon année 2023 a commencé le 11 avril 2023.
J'écris ces mots le jour où j'apprends la validation de ma période d'essai, marquant ainsi la fin de vaguement les 2-3 pires années de ma vie so far, et effaçant nombre d'incertitudes liée à ce nouveau départ et ce changement dont j'avais cruellement besoin dans ma vie, depuis l'obtention de mon 2e master fin 2020 qui marquait la fin de ce que je considère aujourd'hui encore comme les 2 meilleures années de ma vie. Damn, c'était une très longue phrase. Mais les 2 trucs à en retenir c'est : 1) le changement / renouveau, et 2) le fait que le premier soir où je trouve le temps, l'énergie et -surtout- l'attention pour entamer ce post, bah c'est début Août (je suis le Yamakyu du futur : ce bout d'intro était vachement plus marrant (source : mon sens de l'humour raffiné) quand ce post était simplement un bilan de Japan Expo 2023). Quand est-ce que je vais le terminer, la question est entière. Cela dit, ça devrait être moins long que d'habitude (je suis le Yamakyu du futur : cette supposition a si mal vieilli que s'en est devenu un alcool imbuvable), et je pense l'illustrer assez peu, vu que c'est que c'est plus un billet d'humeur qu'autre chose. Comme d'habitude je m'apprête à échouer lamentablement dans cet effort de concision, sincère mais très certainement vain 😌 La probabilité pour que je termine ce post quelque part en 2024 est donc, malgré tout, très élevée.
Je suis le Yamakyu du futur, on est le.... [*checks notes*] .... 4 janvier 2024, et je hijack ce post sur Japan Expo pour en faire un bilan bizarre et fouilli de l'année 2023. Je n'en fais jamais, et je n'en ferai sans doute plus jamais (famous last words). Mais comme le suggère vaguement l'intro, 2023 a été une année charnière pour moi. Une exception, donc. Je vois d'ici vos yeux écarquillé et vos sourcils haussés si hauts qu'ils commencent à geler dans la stratosphère, en vous demandant "ok, mais c'est quoi le rapport avec Japan Expo, et c'est quoi l'intérêt de faire un bilan de Japan Expo 2023 en 2027 ?". Et bien la vérité c'est que c'est à Japan Expo que j'ai eu la première pleine réalisation d'à quel point les choses ont changé de mon côté en 2023. En fait, à la base ce post avait simplement pour but d'extérioriser comment cette édition de Japan Expo, qui a été légèrement particulière sur plein de petits aspects, est devenue au final assez spéciale dans l'ensemble. J'avais vraiment besoin de poser des mots sur tout ceci, au point qu'après avoir tenté à plusieurs reprises d'abandonner ce post, j'ai abandonné l'idée de l'abandonner. Yes, c'est un gars qui doit avoir autant de brouillons entamés que d'articles publiés qui dit ça (c'est faux, actuellement il y a plus d'articles publiés en réalité 😌).
Enfin, ça, c'était à la base. Mais même après avoir abandonné l'idée d'abandonner le post, je l'ai quand même abandonné. Jusqu'à ce que la fin de l'année arrive : en voyant un peu tout le monde faire des bilans de l'année je me suis dit que, quand même, il faut que tout ceci sorte. Donc voilà. Ce sera un post hybride Japan Expo 2023 / bilan 2023, très bizarre au premier abord, mais en réalité très malin car plusieurs des choses dont j'aurai voulu parler pour revenir sur mon année 2023 peuvent s'illustrer (au moins indirectement) par quelque chose qui s'est passé ou que j'ai réalisé pendant Japan Expo.
Autrement dit, la question de savoir quel est l'intérêt de faire un bilan de Japan Expo 2023 en 2029 serait tout à fait entière si Japan Expo 2023 avait été une Japan Expo comme une autre. Mais *parce que c'était en 2023* cette édition du salon s'est avéré être ma première Japan Expo post-confinement, ma première Japan Expo depuis que j'ai commencé le travail, ma première Japan Expo depuis que je commence vaguement à réellement vivre le fait d'être "plus tout jeune™™", ma première Japan Expo où j'avais absolument (mais alors *absolument*) rien à faire de spécial (c'est à moitié faux mais j'y reviendrai), ma première Japan Expo depuis Miku Expo 2020, ma première Japan Expo depuis le début de mon obsession pour Umamusume Pretty Derby, etc. Plein d'éléments légèrement différents par rapport à mes Japan Expo habituelles, et qui ont changé avec plus ou moins d'impact mon vécu du salon cette année en particulier (changement, renouveau, toussa toussa, hop, pirouette et je retombe sur mes pieds (et m'éclate les genoux au passage sans doute)).
Du coup, autant ces dernières années mes "bilans" Japan Expo™ étaient surtout sur feu Twitter (vastement moins d'effort), autant ça convient pas pour cette fois car, étant en 2023, cette Japan Expo 2023 était la Japan Expo des premières (ou presque) fois. Ne vous y méprenez pas, c'est loin d'être ma première Japan Expo. C'était en 2010, et après ça j'ai fait Japan Expo chaque année assidument, excepté en 2017… et en 2022. Donc si vous avez bien suivi, cette année, c'était....
Si dernièrement vous avez été dans mes réseaux sociaux pendant que j'avais accès à internet, vous m'avez sans doute déjà vu partager massivement avec enthousiasme des choses sur Uma-Musume.... ce formidable anime dont mon être entier semble raffoler. Parce que chaque fois que j'en mate un épisode, dans mes entrailles ça devient.....
Les deux du fond qui ont la ref de ce ptit bout d'intro auront p't'être relevé l'image que je cherche à véhiculer ici : Uma Musume c'est mon obsession du moment.
Par obsession je parle pas vraiment du fait que pour des raisons pas très claires l'intégralité de mes cellules raffolent de l'anime, et ont ponctué mon visionnage de la saison 2 par d'incroyables frissons. Enfin, c'est quand même un peu lié, mais ça reste un truc à part et auquel j'ai déjà consacré beaucoup trop de temps dans un précédent post il y a quelques semaines. Non c'est plutôt que de manière générale j'suis un gars qui a très facilement des *obsessions*. Genre, une méga fixation sur un truc intéressant/divertissant, pour une durée variable, et pendant laquelle mes "loisirs" vont orbiter presque exclusivement tout près autour de ce truc.
Ça peut être de la musique que je vais écouter à *extrême répétition* (Jitter Doll, MIIRO, Nana Hitsuji, Cyber Thunder Cider, Un Monde Sans Danger, as well as d'innombrables titres de ces 12 dernières années, including la moitié de la discographie de MARIA ou de GARNiDELiA), et/ou vouloir arranger au piano (Kinda no Resistance, Jitter Doll).
Ça peut être un jeu vidéo dont je vais vouloir explorer tout les systèmes (Monster Hunter, Smash Bros, Disgaea), au point parfois de finir par connaître le jeu par coeur (Puzzle & Dragons, Star Wars KOTOR), ou qui va juste cocher toutes les bonnes cases (CrossCode, Star Wars X-Wing Alliance, Zweii: The Illvard Insurection, Kirby Air Ride), ou même un élément très spécifique d'un jeu vidéo (ArcthunDair dans smash, les "color crosses" dans Puzzle & Dragons, le mode Miaroudeur dans MHGU).
Ça peut être un excellent anime qui collectionne les qualités (Hibike! Euphonium), ou particulièrement intrigant (L'Ère des Cristaux), ou qui semble avoir été littéralement conçu pour moi tant il coche de cases (les Monogatari Series), ou juste qui me touche dans un sweet spot dont j'ignorais ptetre même l'existence (Hai to Gensô no Grimgar, Yuru Camp).
ou un film as well (Premier Contact, Star Wars épisode 8), mais j'en mate moins.
ou un bouquin qui m'a complètement secoué, même si c'est beaucoup plus rare car je lis très peu de littérature (mais yes, les 1Q84 et Kafka Sur le Rivage de Haruki Murakmi là, oh bordel).
Ca peut être une autre activité comme un sport (j'ai plusieurs fois eu envie de parler de roller sur BSOL) ou un évènement (allé, à défaut d'avoir un vrai article sur l'opéra THE END, voici un vieux devoir sur le spectacle, qui va pouvoir mettre fin au meme #GoodEnough), ou un sujet vraiment random comme les trous noirs ou.... la sieste (je trouve ça résolument intéressant).
Et bien entendu ma plus grosse obsession ever, VOCALOID.
Tbh je trouve Daiwa Scarlet plus cool quand elle est loin de Vodka, comme dans les épsiodes spéciaux BNW no Chikai. C'était cool :> → SOURCE ← // Un p'tit RETWEET o/ ?
Donc ça peut être n'importe quoi qui arrive à appuyer sur le gros bouton au fond de mon cerveau, et je pense que l'abondance de mediums qu'on peut consommer grâce à internet a tendance à fortement exacerber cet aspect de ma personnalité. Une fois que le switch a été activé c'est un peu le drame car je ne parle QUE de ça. Sur les réseaux sociaux, IRL ou sur mes blogs, le seul moyen que j'ai de l'évacuer c'est d'en parler. Ces fixettes peuvent alors parfois me brouiller un peu l'esprit, car j'y pense/réfléchis en continu. C'est pas forcément désagréable, surtout au début quand j'explore la chose et que j'en sonde la profondeur, pour réaliser qu'il y a toujours plus à voir. Très kiffant ça. Mais parfois ça finit par bourdonner un peu, et quand je réfléchis à une obsession je ne suis pas en train de penser à autre chose. Duh.
Maintenant, même sans que ça devienne problématique, j'ai souvent envie de partager ce genre de choses avec qui veut, et les déposer sur un support autre que ma mémoire mdr. C'est là que je vais tenter de mettre des mots dessus pour publier un article de blog ! Vous avez du remarquer que plusieurs éléments de ma longue liste (non exhaustive) ont déjà été abordé ; au moins ponctuellement (MIIRO, Nana Hitsuji, Un Monde Sans Danger), ou dans un article dédié sur BSOL (Puzzle & Dragons, Monster Hunter, Disgaea) ou Ota-Kyu (VOCALOID, toute la discographie de MARIA, Bakemonogatari, Cyber Thunder Cider), ou dont j'ai fortement voulu vous parler mais qui n'ont jamais passé la phase de brouillon (THE END ptdr, GARNiDELiA, 1Q84, Hibike! Euphonium, many more)..... ou même ailleurs que sur BSOL ! Yep, occasionnellement je poste aussi des pavasses sur /r/PuzzleAndDragons/ (mostly sur les color cross™), qui sont essentiellement des articles BSOL en puissance modulo le fait que vous n'en êtes pas le public ha ha. Ma vidéo de 47 fucking minutes sur ArcthunDair là ? Même chose. Also le format vidéo s'y prêtais 20000 fois mieux. Et là encore c'est finalement juste des moyens d'évacuer ces idées de ma tête quand elles ont tourné en boucle un peu trop longtemps à mon goût.
Donc yes, j'ai facilement des grosses obsessions, et souvent envie de les sortir de ma tête ; si je sais qu'il y aura des yeux pour lire ou des oreilles pour écouter je vais alors essayer de mettre des mots dessus.
Et aujourd'hui c'est Uma Musume: Pretty Derby. Enfin, la saison 2. La S1 m'a pas mal plu, mais je n'ai pas vraiment ressenti le besoin d'en parler. Cette saison 2 par contre, holy nova j'ai du mal à la fermer. J'ignore si on devrait considérer ce post comme ça des impressions, ou une review, ou une analyse.... ce sera un peu les trois, une sorte de fourre-tout, un gloubi-boulga de tout le bien que je pense de cette saison 2, que j'ai trouvé pour ainsi dire fort enthousiasmante, et dont j'ai juste très envie de parler.
De fait, contrairement à mon précédent post où je suis resté finalement assez vague (modulo les extraits de certaines scènes extrêmement emblématiques), attendez vous ici à du full spoil de développements entiers. Enfin, c'est du spoil seulement si vous n'avez pas vu la saison 2 :9 Au risque de me répéter, je vous recommande de prendre le temps de regarder l'anime s'il vous intéresse ; cette saison 2 est très solide, et si Crunchyroll n'a malheureusement plus la S1, la S2 prend le temps d'introduire tout ce qui est nécessaire (= pas grand chose). Vous raterez un running gag ou deux, et le développement des relations entre certains personnages (mostly secondaires), mais au delà de ça je maintiens que la saison 2 est un package complètement autonome, et écrite pour être appréciable sans les éléments de contexte de la saison 1. Mes deux centimes.
Elle voit dans sa boule de cristal que vous n'avez pas vu l'anime. → SOURCE ← // Un p'tit RETWEET o/ ?
[Juste avant de me lancer dans des élucubrations bordéliques qui illustreront ma difficulté à écrire ce post, je me permet de vous avertir de sa totale non-pertinence ; vous ne sortirez pas grandi ou plus cultivé ou plus quoi que ce soit de cet article. Vous n'en tirerez rien. C'est un post finalement assez perso (il est peut-être/probablement relatable cela dit) où je vais parler de moi first and foremost. Au mieux vous trouverez ça divertissant, au pire ce sera cringe :> Advienne que pourra. Honnêtement ça m'importe peu, tant que je peux sortir toutes ces pensées et réflexions de ma tête.
J'hésitais à sous-titrer ce post avec "Caisse de résonance", qui aurait fait un sous-titre parfait.... si ce n'est que c'est pas du tout parlant. On va revenir sur cette notion de caisse de résonance néanmoins car ce que je vais essayer de vous décrire pendant ces X millions de mots c'est exactement ce feel. En fait pour être honnête je sais résolument pas comment le dire en deux mots sans que ça fasse genre *super bizarre*, donc, euh, ça va être bizarre, voilà... : pour des raisons que je ne saisis pas pleinement, l'anime Uma-Musume: Pretty Derby me fait *grave* de l'effet. Désolé c'est vraiment weird à dire, mais je vous promet que c'est pas exactement ce que vous croyez. Restez avec moi, j'vais faire en sorte que ce soit intéressant.
Vieux trailer, j'ai jamais entendu parler d'une bonne partie de ces persos ha ha.
Pour dire les choses autrement, c'est pas simplement que j'aime les développements qui sont proposés dans l'anime, ou que l'évolution des personnages me rend enthousiaste, ou que je m'accroche au récit, ou que je suis réceptif aux nombreuses autres qualités de la série (spoiler : ces 4 points sont valides) ; ça va au delà de ça. Genre. Je suis -dans le sens le plus littéral possible- complètement secoué par cet anime. Tout bêtement, Uma Musume me donne massivement des frissons. Et par "massivement" je parle de quantités, intensités, fréquences et durées clairement inhabituelles. Il s'agit pas seulement de mon appréciation de l'anime pour ses qualités, c'est vraiment mon corps qui réagis continuellement à Uma Musume, et amplifie ce que l'anime propose, comme si j'étais une caisse de résonance. Et je ne comprends pas pleinement ça. C'est un peu, euh, je vois Uma-Musume, et l'entièreté de mon être physique est là en mode "YEEEEEESS THAT'S THE GOOD STUFF". Heck, la plupart du temps juste revoir des screenshots de l'anime ça va me donner des frissons, et parfois même juste y penser !
En vrai c'est très agréable hein, c'est un mood complètement fou, je vous souhaite de vivre ça un jour.
Mais c'est aussi super weird d'avoir une réaction physique si marquée et si systématique d'une part, et d'autre part qu'elle soit provoquée spécifiquement -of all things- par Uma Musume. Parce que -j'y reviendrais- pratiquement rien ne me prédisposait à ne pas être tout simplement indifférent à cette série. Mais voilà. La finalité c'est que au delà des nombreuses raisons que j'ai d'apprécier l'anime, il y a que bah Uma-Musume a un contrôle total sur toutes les vannes qui régulent mon circuit de la dopamine/serotonine/adrénaline/endorphine/whatever molécule lié à la hype/récompense, et autres acteurs biologiques responsables de ces incroyables frissons qui ont intensément rythmé mes visionnages des deux saisons d'Uma Musume: Pretty Derby !
Daitaku Helio qui résume casuellement en 2 lignes de dialogue l'intégralité de ce post.
Si j'ai bien saisi, Uma Musume: Pretty Derby est à la base un jeu japonais sur mobile de type gacha (donc avec des chances aléatoires d'obtenir différents personnage dans un vaste casting) ; on y entraine des filles-juments, pour les faire courir lors de courses hippiques épiques en hippodrome, et dont les 3 gagnantes célèbrent leur victoire lors d'un concert d'idol enflammé.
:D
Je vous accorde que c'est un peu inattendu comme pitch... et honnêtement si c'était pas que j'y avais été "préparé" par des trucs comme Kancolle/Azur Lane et leurs filles-bateaux qui font la guerre et du roller sur l'eau, ou Touken Renbu et leurs mecs-sabres qui font des trucs de mecs-sabres, j'en serai sans doute pas resté à un simple (très large) haussement de sourcil en voyant mon Twitter feed parler d'Uma Musume y'a 3 ans, pendant la diffusion de la première saison. Finalement est-ce que c'est pas quand ce genre de synopsis te laisse indifférent que tu sais que tu joues trop à des jeux vidéo japonais, ou que tu mates trop d'anime ? Toujours est-il que derrière ce postulat, qui semble escalader vers de nouveaux horizons à chaque virgule, se cache en fait un jeu mobile dont les revenus escALADENT VISIBLEMENT VERS DE NOUVEAUX HORIZONS -si je me fie à ceci- depuis la diffusion de la saison 2 de l'anime (dont on va parler aujourd'hui). Je crois comprendre que le jeu vient tout juste de sortir actually (genre, cet hiver pendant la saison 2 de l'anime or something like this ?), bat des records depuis, et continue d'imprimer de l'argent à l'heure aujourd'hui encore (Uma Musume S2 c'était hiver 2021 donc c'est encore tout frais). Heck, les ventes de BluRay de l'anime suggèrent également *un certain succès* à priori so far. Après j'ai cru comprendre que les courses hippiques au Japon c'était plutôt un big deal, du coup je peux imaginer que mélanger ceci + waifu collector + idols + gacha soit une formule qui ait un peu de sauce. Mais autant ? Je sais pas trop. En tout cas le visionnage de la S2 m'a grave donné envie d'essayer le jeu un peu.
La course commence à 1m10
Sadly j'arrive pas à imaginer qu'il puisse être un jour localisé hors de l'Asie (j'adorerai avoir tord), donc on se contentera sans doute de regarder de loin en se disant que ça restera sans doute une exclu japonaise. Et c'est sans doute pas plus mal en ce qui me concerne, car je suis pas certain d'avoir besoin d'une obsession supplémentaire.
Du coup à défaut de pouvoir jouer au jeu, j'ai pleinement apprécié les deux saisons de l'anime (plusieurs fois). Et comme je disais en début de post, je pèse mes mots en disant "pleinement", car je me suis pas contenté d'apprécier l'anime pour son propos, sa DA, ses persos, ses développements, son écriture, etc... bref, pas seulement pour sa qualité d'anime, mais aussi parce que somehow toutes les cellules de mon corps ont décidé qu'elles existent pour Uma Musume, et ont physiquement intensifié l'expérience de matage de la série, qui a donc provoqué chez moi une quantité jamais vue de frissons. Et c'est principalement de ça que j'ai envie de parler aujourd'hui.
Dernier rappel que ceci n'est pas une review ou une critique (c'est prévu pour dans quelques jours ~).Ca va être très "je", tout le temps, parce que là j'essaie de décortiquer un feel ; j'ai besoin de sortir ceci de mon esprit car depuis que j'ai maté la saison 2 de Uma Musume ça bourdonne dans ma tête mdr. Ce ne sera pas méga spoilant, car je vais finalement assez peu développer des éléments de l'anime. MAIS j'ai mis des extraits de temps plus ou moins forts de la S2.
Still, à partir de là je considère que vous avez maté la saison 2 de Uma Musume: Pretty Derby, ou que vous ne voyez pas d'inconvénients à être spoil même légèrement (ce serai vraiment dommage, c'est un très bon cru). Maintenant, cette saison 2 est au pire assez solide, et au mieux très bonne, du coup je dirais que c'est une vraie strat de mater la chose sur Crunchyroll, et revenir plus tard si vous voulez lire ce post !
Malheureusement la saison 1 est maintenant absente du catalogue de Crunchuroll, mais je dirais que la saison 2 se suffit amplement en elle même, et prends le temps d'introduire tout ce qui nécessite de l'être (c'est à dire vraiment pas grand chose). Évidemment, avoir vu la S1 vous permettra d'apprécier la S2 à son plein potentiel, mais je pense sincèrement que la perte induite par le fait de ne pas la mater est assez moindre : surtout des running gags, et le pourquoi du comment des relations de quelques personnages (mostly secondaires). La S2 me parait vraiment être un full package complètement autonome.
Mes deux centimes.
Anyways, ce post sera assez différent de ce que je fais "habituellement". Ça a été assez difficile à écrire, et j'imagine que ce sera pas la lecture la plus smooth qui soit, mais j'espère que ce sera divertissant malgré tout ! Parce que, bon, fichtre, je m'expose là quand même mdr. Comme je disais, j'ai aussi fait un post plus typé "impressions " (qui est très spoilant) si ça vous intéresse aussi ! Car si vous pensiez que j'allais mettre du Uma Musume sur BSOL sans vous parler de Rice Shower et Nice Nature, *vous avez tord* :9
Quand je galère à écrire ce post et que j'ai besoin de me re-motiver un coup è_é